lundi 3 juin 2013

MATGIOI et CHAMPRENAUD - Les enseignements secrets de la Gnose (1907)

SIMON ET THEOPHANE (Georges-Albert Puyou de Pouvourville et Léon Champrenaud)

Les enseignements secrets de la Gnose, Avec des notes documentaires par Synesius (le patriarche de l'Eglise Gnostique de France, Fabre des Essarts) - 1907



On sait ce que fut, dans la suite des temps, l’enseignement gnostique. On sait aussi comment après un silence et un recueillement prolongés, les gnostiques, vers 1880, ont recommencé à agir et à se réunir. Mais la rénovation d’un enseignement, comme l’enseignement gnostique, qui comprend une doctrine, une liturgie, un rite, une esthétique, ne peut se faire que par la reconstitution de sa philosophie traditionnelle.
  De sérieux efforts ont, depuis longtemps, été faits en ce sens. Et, après plusieurs années d’un travail assidu, auquel coopérèrent les meilleurs esprits, l’enseignement gnostique se trouve aujourd’hui complet et reconstitué. Sous une forme malléable, et qui s’accommode aux temps présents et à l’évolution des tendances générales de l’humanité, cet enseignement est issu de la source traditionnelle la plus pure et la plus ancienne ; et l’on peut considérer qu’il est le résumé fidèle de tout ce qui a été découvert et indiqué par les maîtres gnostiques de toutes les époques.
  Nous présentons ici les bases de cet enseignement. Nous précisons tout d’abord qu’elles ne renferment rien de secret au sens littéral du mot, mais que cet enseignement a un sens occulte complet, que comprendront seuls ceux qui s’attacheront profondément aux études gnostiques. Ainsi, les travaux qui suivent sont nécessaires pour entrer dans la compréhension des symboles et dans l’intellection des arcanes.
  Nous précisons aussi que l’enseignement de la Gnose, tel qu’il est présenté ici, est revêtu d’un caractère officiel, et que tous ceux qui désirent faire partie des centres initiatiques gnostiques devront justifier de la connaissance des matières que nous traitons ici. Ce n’est que par la suite qu’ils seront admis à l’étude des choses qui ne s’écrivent point, et pour lesquelles les choses que nous écrivons sont une introduction indispensable.

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